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histoire

Petit historique de l'ostéopathie

L’année 2002 marque le début d’une reconnaissance sur texte de loi de l’ostéopathie. Si celle-ci marque ainsi une victoire face à l’orthodoxie médicale, elle n’en a pas moins été bien limitée voir même amputée !

 

De nombreux actes sont subordonnés à une indication médicale, d'autres (comme tout le travail viscéral ou les relations entre bassin et crâne) sont purement et simplement interdits !

Sachant que pour obtenir cette reconnaissance, les plus importantes écoles d’ostéopathie françaises ont dû valider un diplôme commun et uniformisé leurs enseignements, sacrifiant ainsi les techniques les plus fines et les plus douces (techniques qui préfiguraient, il y a plus de 20 ans, celles notamment utilisées aujourd’hui en Méthode Poyet).

On peut trouver le prix à payer un peu élevé et se poser la question de ce qui caractérise le plus la nature dont la santé fait partie : la biodiversité ou l’uniformité ?

 

« Unifier c’est nouer mieux les diversités particulières et non les effacer pour un ordre vain. » Antoine de Saint-Exupéry

Mécanisme Respiratoire Primaire

Observé pour la première fois par W.G. Sutherland, le MRP est un micro-mouvement rythmique, c’est à dire qu’il présente une phase dite « d’inspir » et une phase dite « d’expir » ; et synchrone, c’est à dire que toute les régions et tissus du corps seront animé en inspir ensemble puis en expire ensemble et ainsi de suite.

 

Même s’il est perceptible comme un mouvement à un touché exercé, concrètement, qu’est-ce que le MRP ? Au-delà de sa concordance avec les oscillations de Traube-Hering-Mayer (1), quel est son origine ? A notre connaissance il n’y a aujourd’hui que des hypothèses, plus ou moins solides, fondées sur l’anatomie, la physiologie et la biomécanique.

 

Le liquide céphalo-rachidien (LCR) est considéré comme l’initiateur du MRP par certains. (En effet ce liquide qui baigne le système nerveux central connaît un cycle de sécrétion et réabsorption au niveau des méninges.)

Pour d’autres la motilité (2) propre aux cellules nerveuses entraîne des variations rythmiques de volume du système nerveux central. Les 2 concepts peuvent être conjugués dans leur interdépendance.

(1) L’oscillation de Traube-Hering-Mayer est une fluctuation d’une fréquence de 6 à 10 cycles par minute, présente dans la pression artérielle, la vélocité du flux sanguin et la fréquence cardiaque. Découverte par Traube en 1865, confirmée par Hering en 1869. Enregistré par Mayer, en 1876.

(2) motilité : c’est le mouvement propre (autonome) des tissus, en opposition à la mobilité du corps sous l’action musculaire.​

MRP
Maurice Raymond POYET

Maurice Raymond POYET
(1928-1996)

Maurice Raymond POYET
kinésithérapeute et ostéopathe

A 17 ans, trichant sur son âge, il s'engage pour partir au combat en Indochine. L’administration s'apercevant de la supercherie trop tard il est muté en retrait à l’infirmerie. C'est là que son histoire va commencer. Il accède, sur le tas, à la qualification d’infirmier et découvre avec un vietnamien quelques rudiments de médecine énergétique chinoise.

 

De retour en France, il acquière rapidement le titre de masseur-kinésithérapeute qu’il exerce un temps.

Dès 1976, il se forme à l’ostéopathie dans la première école française « L’institut W.G Sutherland » et en parallèle à l’acupuncture au « Centre d'Acupuncture et d'Auriculothérapie ».

 

En 1985, il s’établit à Cusset, dans la banlieue de Vichy (03), où avec son ancien Mentor André Brunel (personnage clef de l'ostéopathie et de l'acupuncture en France) et un confrère Michel Magnaval, il fonde son école (ARTHEMIS) pour partager les fruits d’une vie de travail tout en continuant toujours plus ses explorations.

Le 28 octobre 1996 Maurice POYET s'éteint, laissant derrière lui une œuvre aussi monumentale qu'originale ... et de nombreux élèves passionnés désireux de poursuivre son œuvre ...

MR POYET

La Méthode POYET

La méthode Poyet, dans la continuité des enseignements de Sutherland, vise à percevoir le MRP (Mécanisme Respiratoire Primaire) qualitativement et quantitativement, à la recherche de ses dysfonctionnements ou lésions :

 

    - mouvement « bloqué » (inspir ou expir),

    - déphasé (par rapport au mouvement global),

    - ou « dévié » (par rapport à son/ses axes physiologiques).

 

Jusque-là elle se définit donc de manière très classique par rapport à l’ostéopathie.

Mais elle présente de nombreuses particularités :

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